Marseille, Église les Réformés

La chapelle Notre-Dame-du-Haut figure parmi les édifices les plus atypiques et célèbres de l’Est de la France. Attirant chaque année plusieurs milliers de visiteurs, elle a été construite sur les ruines de l’ancienne église en pierre, détruite lors des combats de la libération de Ronchamp en 1944.

On en commande la reconstruction à Le Corbusier quelques années plus tard. Si le célèbre architecte, non croyant, met du temps à accepter de travailler sur une chapelle catholique, il accepte finalement le projet et s’attache même au lieu et au paysage qui l’entourent et qu’il finira par surnommer “Les Quatre Horizons”. Il conçoit la chapelle avec la volonté de construire “un lieu de silence, de prière, de paix et de joie intérieure” et veille à ce que l’édifice « réponde aux collines environnantes ».

Il utilise notamment les pierres (essentiellement du grès) de l’ancienne chapelle qu’il recouvre de crépi projeté au canon et blanchi à la chaux. Le chantier s’étendra de 1950 à 1955. Dix ans plus tard, la chapelle est classée au titre des Monuments historiques. Elle obtient en 1999 le label « Patrimoine du XXe siècle » et rentre au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2016, avec 16 autres œuvres du célèbre architecte franco-suisse.

En 2011, BMI est missionné pour effectuer une étude préliminaire à la restauration de la chapelle, suite aux désordres constatés sur les façades de l’édifice.

L’analyse structurelle effectuée par BMI, ainsi que l’analyse des matériaux en laboratoire, n’ont pas permis de déceler de pathologie importante d’origine physico-chimique dans les bétons. Si la corrosion des armatures a bien été observée, il a été révélé qu’elle était surtout liée à des défauts d’enrobage des fers du béton armé. Quant aux désordres repérés en façade, il a été établi que ces derniers provenaient principalement de la dilatation thermique des matériaux et probablement de défauts constructifs des zones maçonnées.

Édifice : Chapelle Notre-Dame-du-Haut
Lieu : Ronchamp (Haute-Saône – 70)
Période de construction : 1950 -1955
Protection : Patrimoine Mondial de l’UNESCO – Classé MH – Labélisée Patrimoine du XXème siècle
Architecte Mandataire : Richard DUPLAT – ACMH
Maîtrise d’ouvrage : DRAC Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche Comté

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